La rupture du ligament croisé antérieur est une blessure du genou relativement fréquente. Elle survient généralement à l’occasion d’une activité sportive intense comme le ski ou le football.
De nombreuses options médicales et chirurgicales sont possibles, en fonction de la situation propre à chaque patient. Cette prise en charge « sur mesure » impose de consulter le bon praticien, au bon moment.
Rupture du ligament croisé antérieur (LCA) : comment le diagnostic est-il posé ?
Lors d’un traumatisme, le ligament croisé antérieur peut être déchiré, voire arraché de son point d’insertion. Le genou devient alors instable, « tourne » fréquemment, occasionne parfois des douleurs. Tout cela peut aboutir à une arthrose précoce.
Le diagnostic repose sur la présence de symptômes caractéristiques : gonflement du genou, instabilité, impossibilité de fléchir ou d’étendre le genou, douleur.
Ce diagnostic se fait en deux temps :
- un examen clinique consistant en la réalisation de différentes manœuvres pour évaluer l’intégrité du ligament croisé antérieur ;
- des examens d’imagerie (radiographies et IRM).
Qui consulter pour un diagnostic et une prise en charge ?
De multiples prises en charge sont possibles. Il est donc important de consulter rapidement un spécialiste orthopédiste.
La consultation d’un spécialiste de ce type de traumatisme permet de bénéficier d’une véritable prise en charge personnalisée, avec prise en compte de multiples critères : âge, activité professionnelle, pratique d’un sport, lésions associées, étendue de la rupture…
En fonction de chaque situation, le praticien pourra décider, en accord avec le patient, de la meilleure solution à envisager.
Comment choisir son chirurgien pour l’opération ?
Plusieurs critères peuvent guider le patient dans le choix du chirurgien auquel il va se confier pour une intervention sur le ligament croisé :
- l’adressage est la démarche la plus fréquente avant une chirurgie. Le médecin traitant ou le spécialiste consulté en première intention adresse le patient à un confrère : il rédige à l’intention du chirurgien une lettre résumant la situation clinique et « confiant » le patient à ses bons soins pour une consultation, puis une décision sur la stratégie opératoire. Cet adressage est d’autant plus important que tous les chirurgiens ne pratiquent pas les interventions très spécifiques ou innovantes. Le médecin traitant pourra donc cibler les spécialistes les plus adaptés.
- dans certains territoires, le choix sera surtout guidé par la proximité géographique, pour des raisons de commodité. A l’inverse, certains patients souhaitant recourir à des techniques plus rarement pratiquées choisiront un chirurgien éloigné géographiquement.
- le Web est une source d’information fréquente : le patient peut fonder son choix sur les éléments qu’il a collectés sur le chirurgien, son expérience, ses diplômes, sa notoriété, le type d’intervention qu’il pratique, etc. Les avis en ligne laissés par les patients peuvent également aider à opter pour l’un ou l’autre praticien.
- Le bouche à oreille est un moyen simple à ne pas négliger : le patient peut interroger des proches, des connaissances ou des collègues ayant souffert des mêmes lésions sur le nom de leur chirurgien et recueillir leurs conseils.
