Le biceps situé dans la face antérieure du bras est le muscle responsable de la flexion et de l’extension de l’avant-bras. Il est relié à l’épaule par l’intermédiaire de deux tendons, le tendon du court et du long biceps. En cas de tendinite, les douleurs peuvent être intenses et handicapantes pour les gestes du quotidien.
Qu’est-ce qu’une tendinite du long biceps ?
La tendinite ou tendinopathie du long biceps correspond à une inflammation du ou des tendons reliant le biceps à l’épaule. Elle peut survenir suite à un traumatisme, un mouvement rotatif soudain, la levée d’un poids excessif ou d’une surutilisation de l’articulation. La vieillesse est également un facteur aggravant.
La pathologie se caractérise par des douleurs intenses à l’avant de l’articulation. Le patient peut remarquer une réduction de l’amplitude des mouvements ainsi qu’une faiblesse de l’épaule. La partie antérieure du bras où se localise le muscle du biceps subit un changement visible de sa forme et de son apparence.
Pour confirmer le diagnostic, un bilan d’imagerie est effectué. Il permet également au médecin d’apprécier les lésions concomitantes éventuelles notamment au niveau des tendons de la coiffe des rotateurs (ensemble des muscles qui s’attachent à la tête humérale).
Tendinite du long biceps : quels sont les traitements ?
Deux types de traitements sont envisageables face à une tendinite du long biceps. Dans un premier temps et dans les cas les moins graves, un traitement médical seul est prescrit. Dans les cas les plus complexes, le traitement chirurgical est proposé.
Zoom sur le traitement médical
Suite au diagnostic et lors des passages douloureux, le repos complet de l’articulation est préconisé. La prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires ainsi que la pose de glace ou de chaleur locale permettent de soulager la douleur. Le traitement peut être complété d’infiltrations de cortisone et de physiothérapie.
Quand la crise douloureuse est terminée, une écharpe permet de soutenir le bras et de préserver l’articulation. Un programme de renforcement musculaire et de rééducation articulaire et posturale peut alors être mis en place.
Si aucun traitement n’est établi, le tendon peut se rompre provoquant l’affaissement du muscle dans le bras. Ce phénomène inesthétique appelé syndrome de « Popeye » est indolore et ne gêne pas le patient dans les mouvements du quotidien.
Zoom sur le traitement chirurgical
Lorsque le traitement médical correctement suivi ne donne pas de résultats, le chirurgien est amené à proposer l’opération. Deux gestes chirurgicaux peuvent être pratiqués en fonction des lésions constatées.
Dans la majorité des cas, la ténotomie est privilégiée. Elle se déroule sous arthroscopie et consiste à couper le ligament lésé. Le biceps peut s’affaisser dans le bras et provoquer le syndrome de « Popeye ». La douleur disparaît et le patient ne perd rien de sa mobilité. Seul le désagrément esthétique demeure.
Dans certains cas, le chirurgien peut proposer une ténodèse. Cette opération a pour objectif de fixer le biceps directement sur l’humérus afin d’éviter le syndrome de « ‘Popeye ».
Ces opérations sont pratiquées sous anesthésie loco-régionale ou générale. Le patient débute les séances de rééducation dès le lendemain. Les premiers temps, le bras est immobilisé en écharpe afin de limiter les douleurs et est progressivement libéré.
Le biceps situé dans la face antérieure du bras est le muscle responsable de la flexion et de l’extension de l’avant-bras. Il est relié à l’épaule par l’intermédiaire de deux tendons, le tendon du court et du long biceps. En cas de tendinite, les douleurs peuvent être intenses et handicapantes pour les gestes du quotidien.
Qu’est-ce qu’une tendinite du long biceps ?
La tendinite ou tendinopathie du long biceps correspond à une inflammation du ou des tendons reliant le biceps à l’épaule. Elle peut survenir suite à un traumatisme, un mouvement rotatif soudain, la levée d’un poids excessif ou d’une surutilisation de l’articulation. La vieillesse est également un facteur aggravant.
La pathologie se caractérise par des douleurs intenses à l’avant de l’articulation. Le patient peut remarquer une réduction de l’amplitude des mouvements ainsi qu’une faiblesse de l’épaule. La partie antérieure du bras où se localise le muscle du biceps subit un changement visible de sa forme et de son apparence.
Pour confirmer le diagnostic, un bilan d’imagerie est effectué. Il permet également au médecin d’apprécier les lésions concomitantes éventuelles notamment au niveau des tendons de la coiffe des rotateurs (ensemble des muscles qui s’attachent à la tête humérale).
Tendinite du long biceps : quels sont les traitements ?
Deux types de traitements sont envisageables face à une tendinite du long biceps. Dans un premier temps et dans les cas les moins graves, un traitement médical seul est prescrit. Dans les cas les plus complexes, le traitement chirurgical est proposé.
Zoom sur le traitement médical
Suite au diagnostic et lors des passages douloureux, le repos complet de l’articulation est préconisé. La prise d’antalgiques et d’anti-inflammatoires ainsi que la pose de glace ou de chaleur locale permettent de soulager la douleur. Le traitement peut être complété d’infiltrations de cortisone et de physiothérapie.
Quand la crise douloureuse est terminée, une écharpe permet de soutenir le bras et de préserver l’articulation. Un programme de renforcement musculaire et de rééducation articulaire et posturale peut alors être mis en place.
Si aucun traitement n’est établi, le tendon peut se rompre provoquant l’affaissement du muscle dans le bras. Ce phénomène inesthétique appelé syndrome de « Popeye » est indolore et ne gêne pas le patient dans les mouvements du quotidien.
Zoom sur le traitement chirurgical
Lorsque le traitement médical correctement suivi ne donne pas de résultats, le chirurgien est amené à proposer l’opération. Deux gestes chirurgicaux peuvent être pratiqués en fonction des lésions constatées.
Dans la majorité des cas, la ténotomie est privilégiée. Elle se déroule sous arthroscopie et consiste à couper le ligament lésé. Le biceps peut s’affaisser dans le bras et provoquer le syndrome de « Popeye ». La douleur disparaît et le patient ne perd rien de sa mobilité. Seul le désagrément esthétique demeure.
Dans certains cas, le chirurgien peut proposer une ténodèse. Cette opération a pour objectif de fixer le biceps directement sur l’humérus afin d’éviter le syndrome de « ‘Popeye ».
Ces opérations sont pratiquées sous anesthésie loco-régionale ou générale. Le patient débute les séances de rééducation dès le lendemain. Les premiers temps, le bras est immobilisé en écharpe afin de limiter les douleurs et est progressivement libéré.