Prothèse de hanche reconnue en invalidité à la CPAM

par | 7 novembre 2023 | Chirurgie de la hanche, Hanche, Prothèse de hanche

La prothèse de hanche constitue une avancée majeure dans la prise en charge des affections dégénératives de cette articulation. Pour les patients souffrant d’arthrose sévère de la hanche, cette intervention représente souvent une bouée de sauvetage pour retrouver une mobilité et réduire les douleurs. Cependant, que se passe-t-il lorsqu’une prothèse de hanche est reconnue en invalidité par la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie) ?

 

Chirurgie de la hanche et prothèse, ce qu’il faut savoir

 

L’intervention de pose d’une prothèse de hanche est une opération chirurgicale visant à remplacer une articulation de la hanche endommagée ou usée, généralement à cause de l’arthrose. Lors de cette chirurgie, le chirurgien retire la partie endommagée de la hanche et la remplace par une prothèse composée d’un couple de frottement en métal, céramique ou polyéthylène. Le but est de donner une nouvelle place à une articulation fonctionnelle, réduisant ainsi les douleurs et améliorant la mobilité.

 

L’hospitalisation après la pose d’une prothèse de hanche varie, mais elle est généralement de quelques jours. Une fois que le patient est stable, la phase de rééducation commence. Il s’agit d’une étape très importante pour assurer le bon fonctionnement de la nouvelle articulation. Elle permet aux patients de retrouver progressivement une autonomie et d’appréhender les mouvements sans risques. La période de rééducation peut durer plusieurs mois avant que le patient retrouve pleine possession de sa hanche.

 

Prothèse de la hanche, ce qu’en pense la CPAM

 

La reconnaissance de l’invalidité à la CPAM

Dans certains cas, malgré une opération réussie et une rééducation appropriée, des complications peuvent survenir, limitant la capacité du patient à mener une vie normale. Si les douleurs persistent ou si la fonctionnalité de la prothèse est compromise, le patient peut être reconnu en invalidité par la CPAM. Cette reconnaissance permet de bénéficier d’une prise en charge adaptée et d’une compensation financière pour pallier la perte d’autonomie.

 

Quels sont les critères de la CPAM ?

La CPAM se base sur l’évaluation d’un médecin pour déterminer si un patient est en invalidité à la suite de la pose d’une prothèse de hanche. Plus précisément, cette évaluation tient compte de l’état général du patient, des douleurs ressenties, de la mobilité, de l’articulation et des éventuelles complications. Si la prothèse de hanche limite de manière significative les capacités du patient, une reconnaissance en invalidité peut alors être accordée par la CPAM.

 

Conclusion

 

La pose d’une prothèse de hanche est une intervention de chirurgie qui a fait ses preuves dans le traitement des douleurs et de l’immobilité liées à l’arthrose sévère. Comme toute opération, elle présente des risques, mais globalement le taux de réussite est particulièrement élevé.

 

Cependant, pour les patients qui rencontrent des complications post-opératoires la reconnaissance en invalidité par la CPAM est une mesure permettant d’assurer une meilleure prise en charge.

 

Pour réduire au maximum les complications, le patient doit échanger régulièrement avec son chirurgien et suivre scrupuleusement le programme de rééducation pour maximiser les chances de succès de la prothèse de hanche.

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